Santé sexuelle des jeunes



     La réalisation d'une sexualité humaine satisfaisante, autonome et responsable dépend de différents déterminants (individuels, relationnels, structurels et environnementaux) qui agissent directement sur le comportement sexuel des personnes (18) (19) (20). Cette stratégie de santé publique en lien avec l'intime sexuel doit être capable à la fois d'entrevoir les racines communes à des groupes sociaux d'origines différentes et de déterminer ce qui leurappartient en propre. L'approche centrale et transversale des droits humains dans la stratégie de santé sexuelle permettra d'agir de façon adaptée sur la santé des populations.

     Les progrès de la science et leurs applications, seuls, ne suffisent pas pour améliorer les indicateurs de santé. Intervenir en amont des problèmes, en ciblant l'ensemble des déterminants qui influencent positivement ou négativement, la santé des individus, des communautés et d'une population est indispensable. A l'approche biomédicale de la sexualité doivent être associées des approches individuelles intégrant les quatre dimensions de la santé sexuelle : psycho sociétale, communautaire, environnementale et structurelle dans le respect des droits humains.

    Le premier champ des déterminants de la santé sexuelle est individuel.

      Il comprend les stratégies intégrant systématiquement les dimensions physiques/biologiques, les caractéristiques socioéconomiques, les compétences sociales/émotionnelles/relationnelles/ mentales.

    Le deuxième champ des déterminants de la santé sexuelle est communautaire. 

     Il comprend les stratégies intégrant les influences et les impacts directs sur l'individu des milieux : famille, ami.e.s, communauté locale, scolaire, travail et hébergement.

     Le troisième champ des déterminants de la santé sexuelle est structurel et contextuel. 

     Il comprend, d'une part, les systèmes éducatifs, de santé et socio-sanitaires, l'aménagement du territoire, les médias et techniques de communication et, d'autre part, les contextes politiques, législatifs, économiques, démographiques, socioculturels et culturels.

    Sur son périmètre, la stratégie nationale de santé sexuelle doit donc permettre de mobiliser un ensemble de leviers, interdisciplinaires et intersectoriels, impactant directement les déterminants de santé sexuelle et d'agir sur les cumuls de vulnérabilité, dans un objectif de correction des inégalités sociales et territoriales de santé.

      Les leviers déployés, au premier rang desquels ceux de la prévention primaire (information, éducation, communication pour promouvoir la santé sexuelle), chercheront ainsi à agir sur les principaux déterminants de la santé sexuelle, individuels et sociaux. Ils s'emploieront en particulier à faire évoluer les représentations sociales liées à l'identité de genre et à l'orientation sexuelle, présentes au sein de la société et transposées dans l'offre de santé, et qui font obstacle au développement d'une sexualité individuelle satisfaisante, autonome, sécuritaire et se réalisant dans le respect et la réciprocité des relations humaines.

      Mieux agir en faveur de la santé sexuelle de la population passe par l'engagement collectif de tous les acteurs pour comprendre la portée des déterminants en lien avec les droits humains, et être ainsi en capacité d'agir efficacement. La participation de toutes les communautés et la communication entre elles sont les conditions indispensables pour améliorer les indicateurs en santé sexuelle (7).

     La santé sexuelle représente également un déterminant de la santé globale et à ce titre elle intègrera également la prise en compte des dysfonctions sexuelles impactant le bien être sexuel qui apparaissent lors de différents événements de la vie comme la grossesse, les maladies chroniques non transmissibles (diabète, cancer, hypertension artérielle...), le vieillissement (ménopause) et le handicap.


Source : solidarites-sante

Contraception


      Si nous avons déjà tous entendu parler de contraception, il n'est pas si simple de le transmettre à notre jeunesse. Le constat sur notre territoire est clair : Les jeunes ne se protègent pas correctement.

      La demande de pilule du lendemain en pharmacie est assez importante sur le territoire de la CPTS, ce qui pose plusieurs problème. La mise en danger via les maladies sexuellement transmissibles premièrement. Rappelons que nous ne guérissons pas du Sida, ce que beaucoup ne savent pas. L'utilisation de préservatifs est INDISPENSABLE, pour être protégé : Sida, chlamydia, mycose, syphilis... 

     Il existe également un grand nombre de contraception lorsque nous avons un partenaire régulier : pilule, implant, DIU...

     Mais il est également important de rappeler le dispositif bien en place au niveau national concernant le dépistage : RDV anonyme et gratuit; qui n'est pas clair pour tout le monde. 


     De nos jours, il est inconcevable de parler santé sexuelle sans aborder le thème du consentement. Fléau national, ce volet important fera partie du programme.

Il semble indispensable de rappeler ces règles via une mission de prévention que nous souhaitons mener chaque année.